Alors que la croissance est au beau fixe partout au Canada et que l’on assiste à une hausse du PIB dans l’ensemble des grandes villes, le parc immobilier est en pleine expansion. 2017 a enregistré des ventes records. Alors, que faut-il savoir pour 2018 dans le domaine foncier ? L’embellie va-t-elle se poursuivre ? Peut-être pas sur tous les fronts.
-
Du nouveau sur les taxes de résidence
La taxe de résidence se calcule sur la base de l’évaluation foncière. Or, le prix des maisons a augmenté de plus de 10 % dans certaines provinces, voire de 13.8% parfois ! D’où l’augmentation de la taxe décidée par les élus dans certaines municipalités. Tandis que les propriétaires de la province de Saskatchewan devront tous passer à la caisse, les habitants de Malartic ou Senneterre pour ne citer qu’elles, bénéficieront d’un gel de la taxe…
-
Des conditions favorables pour investir
La province francophone a enregistré le plus fort taux de ventes en 2017 et notamment dans le secteur des copropriétés (+16%) et des plex (jusqu’à 5%). La même croissance est prévisible pour 2018 malgré une hausse des prix attendue de 3% mais pas partout !
En effet, c’est le moment d’investir dans une propriété unifamiliale ou un plex qui enregistrent une baisse des prix de 5% ! C’est le cas notamment à Basse-Ville, Les Rivières, Charlesbourg, Haute-Saint-Charles et Val-Bélair–L’Ancienne-Lorette où l’avantage est réellement aux acheteurs.
-
Une hausse prévisible du taux directeur
La banque du Canada avait déjà relevé son taux directeur de 0.25% en juillet 2017 et de 0.25% encore en septembre pour atteindre 1%. En décembre, il a été maintenu à 1%. Cependant, une hausse interviendra en 2018 d’après le gouverneur de la banque…
-
Une hypothèque plus difficile à obtenir
La hausse du taux directeur de la Banque du Canada aura une incidence sur l’obtention des prêts hypothécaires. Il faudra désormais que les acheteurs soient capables de supporter le taux d’intérêt le plus haut, c’est-à-dire entre le taux de référence de la banque du Canada (4.9%) et celui de l’organisme prêteur (taux majoré de 2%). L’objectif est d’éviter les situations financières précaires en cas de hausse du taux hypothécaire.
Il est donc préférable de consulter des conseillers en sécurité financière qui vont procéder gratuitement à l’évaluation de votre assurance hypothécaire.
Sachez toutefois que si vous avez opté pour une hypothèque à taux variable, vous resterez gagnant dans la mesure où vous aurez réalisé des économies sur les années antérieures qui étaient plus que favorables. À taux fixe, il y a plus d’intérêts à payer à court terme.
-
Une hausse historique de l’emploi
Le Canada a vu la création de plus de 150 000 emplois en deux ans. La demande de l’immobilier est donc attractive et le marché intéressant.
Pour réunir toutes les conditions optimales à l’accession à la propriété, entourez-vous des meilleurs spécialistes.